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C’est à la Base Aérienne 113 que les enfants vont faire la rencontre de Sébastien Nativel, pilote de rafale - démonstrateur Solo Display et parrain de l’Association 1000 Sourires. Fabrice Abriel, également parrain de l’association, était également présent pour cette journée inoubliable.
Ce mardi 10 décembre démarre très tôt pour les marmailles, réveillés de bonne heure pour faire les quelques trois heures de route qui séparent Paris de Saint-Dizier. Dans le bus, les enfants essayent de deviner quelle sera leur destination, en faisant des devinettes avec Katiana Castelnau. Mais aucun ne se doute de ce qui les attend. Quand le bus se gare sur le parking de la base aérienne, ils commencent à voir quelques uniformes, et comprennent qu’ils vont passer la journée avec des militaires.
Une fois les formalités accomplies, les voilà accueillis par l’équipe de communication de la base aérienne et par le pilote de rafale réunionnais Sébastien Nativel. “Je suis toujours ravi d’accueillir les enfants de 1000 Sourires, moi, ça m’amène un peu de La Réunion ici, se réjouit Sébastien Nativel. Vous allez voir, on vous a réservé plusieurs surprises.”
Dans la peau d’un pilote de rafale
La découverte des coulisses du métier de pilote commence avec le hangar, qui abrite les rafales. Sébastien Nativel invite Mathéo à mettre le courant, avant d’aller s’installer à la place du pilote dans le rafale et de pouvoir voir ce qui se passe sur les écrans. “Je trouve que c’est difficile de tout comprendre, en plus tu dois comprendre tout ça alors que tu voles très vite”, s’inquiète Mathéo. “C’est vrai qu’il y a beaucoup d’informations et que ça peut faire peur quand on voit l’écran pour la première fois. Mais c’est pour arriver à tout gérer en vol qu’on s’entraîne beaucoup”, le rassure Sébastien Nativel.
Après avoir répondu aux enfants, Sébastien Nativel en profite pour inviter Fabrice Abriel, ex-footballeur et parrain de l’association, à se mettre dans la peau d’un pilote de rafale. Les deux parrains de l’association se rencontrent d’ailleurs pour la première fois. “J’avais très envie de mêler nos deux mondes, celui de Sébastien dont le métier est de nous défendre tous, et le mien, celui du football, qui est plus associé au plaisir. Tout ça avec toujours le même objectif : voir les sourires sur les visages des enfants”, rappelle Fabrice Abriel.
Interceptés par le rafale de Sébastien Nativel
Les enfants quittent ensuite le hangar pour rejoindre la piste de décollage. C’est là qu’ils découvrent la prochaine surprise que les équipes de la base leur ont réservé ! Un SR 20, ainsi que deux pilotes les attendent. “On va monter dans l’avion ?”, demande Enzo, qui n’en croit pas ses yeux. “On va même faire mieux que ça, vous allez monter dans l’avion, et vous allez décoller. Nous allons effectuer un vol de 45 minutes au dessus de Saint-Dizier et ses alentours”, répond le pilote. Au dessus des nuages, Enzo et Mathéo ont vu apparaître le rafale de Sébastien Nativel. Une fois installés, le casque vissé sur la tête, les marmailles sont prêts à s’envoler. Au dessus des nuages, ils ont pu admirer le paysage et ils ont même pu faire un “coucou” à Sébastien Nativel qui a volé à leur hauteur. “C’était un exercice, pour faire comme s’il nous interceptait en vol”, résume Mathéo. “C’était impressionnant de le voir voler à côté de nous, ça donne vraiment envie de devenir pilote”, confie Enzo.
Susciter des vocations ...
Une fois de retour sur terre, les marmailles ont poursuivi leur journée avec une visite de l’Escadron de transformation rafale, où les jeunes pilotes du monde entier viennent se former. Ils ont ainsi pu apercevoir les simulateurs utilisés par les pilotes pour s’entraîner et aussi le vestiaire, où les pilotes enfilent leurs combinaisons et équipements. “On a entre 8 et 10 kilos sur le dos, selon que l’on est en temps de paix ou en temps de guerre”, calcule Sébastien Nativel. “Il a l’air très risqué ton métier”, commente Mathéo. “C’est vrai que c’est un métier à risques, mais le risque est maîtrisé parce qu’on est entraîné. C’est comme un sport de haut niveau”, répond Sébastien Nativel.
“En tant que réserviste citoyen , je suis toujours heureux de permettre aux enfants de découvrir les métiers de l’armée, et plus particulièrement celui de pilote de rafale, car nous avons la chance d’avoir un Réunionnais qui a atteint ce grade d’excellence. A chaque fois, notre but est que les enfants apprenent de ce type de rencontre et qui sait, cette journée suscitera peut-être des vocations”, conclut Ibrahim Ingar.
Après une séance de dédicaces et un dernier salut à Babouc, les marmailles repartent dans le bus, direction Paris. Ils atteignent la ville lumière de nuit, et en profitent pour découvrir les fameuses Champs Elysées et les quartiers alentours illuminés pendant les fêtes. Sapins, boules, guirlandes lumineuses, un décor féérique qu’ils admirent avant d’aller se coucher.