Images 1000 Sourires
« A Marseille, il y a Notre-Dame de la Garde, l’OM et les marins-pompiers », souligne avec un large sourire notre hôte du BMPM de Plombières. Cette unité de la marine nationale, forte de 2 400 militaires (100 officiers et médecins militaires, 1900 marins-pompiers, 300 marins de la flotte, 100 agents civils), a pour mission la protection des personnes et des biens de la ville de Marseille et son agglomération. Lutte contre les incendies, secours en mer, lutte contre les pollutions ou les risques technologiques sont quelques unes des nombreuses fonctions occupées par ces militaires surentraînés.
Après avoir passé en revue les principaux engins de secours (le bataillon en possède plus de 400 d’intervention, 16 engins nautiques dont les deux seuls bateaux pompes existant en France, sans oublier les deux hélicoptères bombardier d’eau), les Marmailles se plongent dans la peau d’un marin-pompier sous forme d’atelier découverte et ludique. Pendant que certains enfilent le casque F1 pour une petite virée dans les airs bien installée sur la longue échelle (le plus téméraire ira jusqu’à 25 mètres), d’autres enfilent les gants pour s’essayer au déploiement des lances et leur utilisation.
Enchantés par les recommandations utiles et les gestes qui sauvent, certains enfants se sont découverts une nouvelle vocation. Ils ont même promis de se mettre à l’initiation dès leur retour à la Réunion. Ils ont parfaitement compris la philosophie des marins-pompiers : « S’il y a des vies qui nous sont chères, pour nous elles le sont toutes ; honneur, patrie, valeur, discipline. »
Après une matinée riche en émotions ponctuée d’un repas convivial en compagnie des combattants du feu, les jeunes pousses d’Ibrahim INGAR sont conduit sur le site de la Bigue, au port autonome de Marseille où les missions nautiques leur sont présentées. Mieux qu’Alerte à Malibu dans la foulée, une démonstration d’intervention en mer leur ait proposé par les plongeurs et les sauveteurs côtiers à bord de leur vedette semi-rigide.
Encore une journée que les enfants n’oublieront pas de si-tôt. Parrain ABRIEL pouvait venir récupérer ses douze marmailles pour de derniers instants de partage et de bonheur dans le « pays » de l’OM avant de rentrer au « péi ».