Les petits saint-paulois ont eu la surprise de découvrir que, même s’ils ne se trouvent qu’à quelques kilomètres de leur quartier, c’est une journée riche en émotions qui les attendait.
Après avoir pris leur petit-déjeuner près des chevaux, les enfants ont commencé par visiter le centre équestre, en compagnie de Mathieu, l’un des moniteurs du Club Hippique de l’Hermitage. “Ici, on est devant un box, commence Mathieu. C’est un peu comme la chambre du cheval, alors pour qu’il y soit bien, il faut qu’on la nettoie tous les jours”.
“D’après vous, comment on appelle une personne qui donne des cours dans un centre équestre les enfants”, leur lance Mathieu. “Les équestreurs”, tente un petit garçon. “Raté, c’est un moniteur, s’amuse Mathieu. Je suis comme un enseignant, je donne des cours à des cavaliers qui ont entre 4 ans et 73 ans ! Il n’y a pas d’âge pour faire de l’équitation. Nous, au centre, on va juste faire en sorte de trouver des chevaux avec un caractère adapté à toutes les personnes”.
Après avoir détaillé son rôle, le moniteur leur parle également des autres métiers du cheval, comme le soigneur, qui soigne les petits bobos, et le palefrenier, qui est chargé plus globalement du bien-être du cheval. Les enfants apprennent ainsi qu’un cheval boit entre 30 et 40 litres par jour. Les marmailles font aussi un arrêt au garde-manger, pour découvrir les aliments des chevaux. “Comme on a 38 chevaux à nourrir au centre, on reçoit du foin tous les deux mois. C’est ce qu’on leur donne à manger pour le goûter, l’après-midi, détaille Mathieu. On leur donne également des granulés, qui sont un mélange de céréales séchées, matin, midi et soir”.
“D’après vous, comment s’appelle celui qui prend soin des pieds du cheval?”, poursuit Mathieu. “Un sabotier?”, lance une petite fille. “C’est le maréchal ferrant, qui ferre les sabots du cheval”, répond Mathieu. Les petits visiteurs apprennent ainsi qu’on met généralement des fers à un cheval à partir de 4 ans, et ils ont même l’occasion d’en manipuler. “Moi, on m’a dit que ça portait chance”, murmure Kenzo, en touchant un fer à cheval.
“Dans l’équitation y’a pas de jour férié, rappelle Mathieu. On travaille 365 jours parce que les chevaux ont besoin de nous”.
“Dans l’équitation y’a pas de jour férié, rappelle Mathieu. On travaille 365 jours parce que les chevaux ont besoin de nous”.
Dans la sellerie, les marmailles se familiarisent avec les équipements qui permettent aux cavaliers de monter à cheval. Bombes, cravaches, filet, tapis : ils observent tout le matériel avec attention.
La visite se termine par les box des chevaux les plus grands. “Nos chevaux actuels ne ressemblent plus du tout à leur ancêtre, leur apprend Mathieu. Les premiers chevaux sont nés il y a environ 6 millions d’années, mais à l’époque, ils ne faisaient que 50 centimètres. Actuellement, les chevaux de race les plus imposants font plus de 2 mètres et pèsent plus de 1200 kilos”. Les enfants font la rencontre de Coco, qui est gestante. “Elle attend un poulain, donc on s’occupe d’elle et on ne la monte pas, précise Mathieu. Chez les chevaux, la jument est gestante pendant environ 11 mois et 3 semaines”.
La visite se termine par les box des chevaux les plus grands. “Nos chevaux actuels ne ressemblent plus du tout à leur ancêtre, leur apprend Mathieu. Les premiers chevaux sont nés il y a environ 6 millions d’années, mais à l’époque, ils ne faisaient que 50 centimètres. Actuellement, les chevaux de race les plus imposants font plus de 2 mètres et pèsent plus de 1200 kilos”. Les enfants font la rencontre de Coco, qui est gestante. “Elle attend un poulain, donc on s’occupe d’elle et on ne la monte pas, précise Mathieu. Chez les chevaux, la jument est gestante pendant environ 11 mois et 3 semaines”.
L’heure de prendre soin des chevaux
Après la visite du centre, les marmailles prennent la direction de l’atelier pansage et brossage. Les petits palefreniers apprennent d’abord à reconnaître et nommer les différentes parties du cheval. Sabot, encolure, naseau, croupe, garot, toupet : tout ce vocabulaire n’a plus de secret pour eux.
Les petits cavaliers choisissent ensuite les chevaux dont ils vont prendre soin pendant l’atelier. Fanja et Lola choisissent de s’occuper de Gégé, la doyenne du club, âgée de 31 ans ! Ils font particulièrement attention à la bichonner, elle qui a les yeux fragiles. Kenzo, Yassine et Gajendra se dirigent quant à eux vers “Pourquoi pas”, reconnaissable avec son point d’interrogation tondu sur la croupe. Les autres petits groupes vont vers les autres poneys, comme Biscotte ou encore Westley.
Au passage, leurs monitrices d’un jour leurs rappellent quelques règles de sécurité. “Une règle que vous ne devez jamais oublier, c’est de ne pas se mettre derrière les fesses du cheval”, car ce dernier pourrait donner un coup de queue, ou pire, un coup de sabot.
Et c’est parti pour un brossage en règle, avec les différents types de brosses. Les enfants sont tout sourire, et sont particulièrement doux avec les chevaux, qui se croiraient presque dans un spa ! Un beau moment de complicité.
Et c’est parti pour un brossage en règle, avec les différents types de brosses. Les enfants sont tout sourire, et sont particulièrement doux avec les chevaux, qui se croiraient presque dans un spa ! Un beau moment de complicité.
Puis, c’est le moment d’apprendre à se déplacer avec les chevaux. Avant de grimper sur leurs dos, les enfants apprennent d’abord à marcher et à trotter à côté des poneys. Pas si simple d’apprendre à donner des ordres à un cheval !
Une fois à l’aise, c’est le moment de monter. On met les pieds dans les étriers et on se hisse sur la selle ! Impressionnés au départ, les petits cavaliers prennent vite confiance en eux et apprennent à faire avancer les chevaux au pas, assisté de l’un de leurs camarades, qui tient les rênes.
Une fois à l’aise, c’est le moment de monter. On met les pieds dans les étriers et on se hisse sur la selle ! Impressionnés au départ, les petits cavaliers prennent vite confiance en eux et apprennent à faire avancer les chevaux au pas, assisté de l’un de leurs camarades, qui tient les rênes.
Après cette première approche, les marmailles font une pause bien méritée pour un pique-nique dans le centre équestre. Toutes les nouvelles choses qu’ils ont apprises sont au cœur des discussions, pendant qu’ils engloutissent leur riz cantonnais.
L’après-midi débute ensuite avec une démonstration des talents des champions du club. Agathe impressionne les marmailles en enchaînant les sauts d’obstacle.
Puis c’est au tour des enfants de participer à un challenge où eux aussi devront aller au bout d’un parcours d’obstacle par équipe. Ils commencent par reconnaître le parcours à pied, puis ils l’effectuent à cheval.
L’après-midi débute ensuite avec une démonstration des talents des champions du club. Agathe impressionne les marmailles en enchaînant les sauts d’obstacle.
Puis c’est au tour des enfants de participer à un challenge où eux aussi devront aller au bout d’un parcours d’obstacle par équipe. Ils commencent par reconnaître le parcours à pied, puis ils l’effectuent à cheval.
C’est une belle manière de terminer cette journée ludique et sportive. “C’était un réel plaisir d’avoir les enfants de 1000 Sourires avec nous aujourd’hui. Nous avons pu leur partager notre passion et nous espérons que ça leur donnera envie de continuer à découvrir l’équitation”, se réjouit Elsa, monitrice au club hippique de l’Hermitage.
“C’était une belle opération. Pour certains enfants issus de milieux modestes, faire des activités pendant les vacances reste un luxe. Aussi, nous sommes heureux d’avoir pu leur permettre de s’amuser le temps d’une journée. Je tiens à remercier les équipes du club hippique de l’Hermitage pour cette belle opération sous le signe du sport et du partage” conclut Ibrahim Ingar, président 1000 Sourires.
“C’était une belle opération. Pour certains enfants issus de milieux modestes, faire des activités pendant les vacances reste un luxe. Aussi, nous sommes heureux d’avoir pu leur permettre de s’amuser le temps d’une journée. Je tiens à remercier les équipes du club hippique de l’Hermitage pour cette belle opération sous le signe du sport et du partage” conclut Ibrahim Ingar, président 1000 Sourires.