Les enfants de Fleurimont en VIM
dans les coulisses de l'Aéroport Roland Garros

C’est au cœur de l’aérogare que les petits saint-paulois ont été accueillis par Jean-Paul Noël, qui s’est fait une joie de leur dresser l’historique de l’Aéroport : « En 1929, c’était un exploit de faire décoller un avion à l’heure. Aujourd’hui, un avion doit toujours décoller à l’heure » explique t-il . Surtout lorsque vous apprenez que cet endroit brasse plusieurs milliers de voyageurs par an !! L’ambiance était au rendez-vous lorsque la troupe « Danse en l’R » est intervenue dans le cadre du « Festival Danse Péi ».

C’est au niveau des banques d’enregistrement de la zone D que les enfants prennent conscience que rien n’est pris à la légère. C’est tolérance zéro. Après avoir franchi le contrôle de police, les enfants accèdent au Poste Inspection Filtrage (PIF). Amusés, ils ôtent leur montre, ceinture et barrette avant d’atteindre le portique sécurité. Un poste doté d'un champ électromagnétique qui réagit si un individu porte du métal. Même chose pour leur sac qui après avoir circulé sur un tapis, est scrupuleusement contrôlé sous scanner RX.

Après avoir fait un bref passage dans la salle d’embarquement où des voyageurs faisaient des achats dans les boutiques Duty Free, l'équipe 1000 Sourires emprunte l’escalier petit porteur pour se rendre dans la zone traitement bagage départ. C’est sur un carrousel, que les valises défilent. Après un contrôle sous scanner, des manutentionnaires les embarquent en soute.

Lorsque les enfants sont montés dans le bus de la Société Aéroportuaire, ils n’auraient jamais imaginé voir le décollage d’un avion et l’atterrissage de deux porteurs.

Les cris de joie fusaient de toutes parts lorsque les Boeing 777 (442 passagers) et le 747 (533 passagers) ont posé leurs roues sur le tarmac ! Ces petits privilégiés ont eu la chance de découvrir le cheminement mis en place avant que les passagers ne sortent de l’avion (accrochage des passerelles, technicien qui guide l’avion avec des gestes techniques pour que le pilote se gare, attente accord du pilote avant ouverture des portes).

Les enfants ont ensuite assisté au déchargement des conteneurs, le fret (marchandises et le courrier postal de la Compagnie). Ils étaient loin d'imaginer qu’un engin comme le Push (capacité 500 tonnes), puisse tracter un avion. Après toutes ces émotions, le bus a longé la voie de circulation côté piste. Les enfants étaient stupéfaits qu’autant de personnes, aux métiers différents travaillent au cœur de l’aéroport (le hangar Air Austral, Servair Réunion (restauration), le fret, le courrier, la station animalière….)

Est arrivé le moment où les enfants ont rejoint la caserne des pompiers de l’aéroport. Juste après une collation, les petits saint-paulois ont visité les équipements : la salle de sport, le parc automobile, la salle de garde qui est en relation constante avec la tour de contrôle et les moyens mis en place pour effaroucher les oiseaux représentant un réel danger lorsqu’un avion décolle ou atterrit. Après avoir visité de « fond en comble » l’intérieur d’un VIM (Véhicule Intervention Mousse), les marmailles étaient heureux de lancer de l’eau en jet de bâton avec le canon tourelle et le pare-choc.
Avant de quitter les lieux, Jean-Paul Noel a remis des cadeaux (casquette, tee-shirt et des bonbons) aux enfants.

Une surprise de taille attendait les marmailles lorsqu’ils se sont rendus dans la salle de l'ex-Hémisphère Sud où un déjeuner plateau-repas : « comme dans l’avion » leur était offert.

Possible que d’ici quelques années, un des marmailles présents travaillera au sein de l’aéroport. Il sera peut-être manutentionnaire, mécanicien, technicien, steward, policier, pompier, pilote… Peu importe, l’essentiel est d’aimer son métier et pourquoi pas évoluer au fil des années car comme l’a mentionné Danyal Sadar : « Tout est possible ! J’ai travaillé, j’y ai cru car avant d’obtenir le poste de superviseur à l’exploitation, j’ai commencé ma carrière professionnelle comme agent de passage » raconte-t-il.

L'Association 1000 Sourires atteint une fois de plus l’exceptionnel, l’unique en offrant du rêve à ces enfants issus de milieu modeste.

Avec 8172 enfants parrainés à ce jour, cette 188^ème opération s’est évertuée à faire vivre des moments de bonheur aux VIM (Very Important Marmaille). Avec l’aide de ses partenaires, parrains et bénévoles, Ibrahim Ingar, Président de l'association souhaite poursuivre ce chemin de la Solidarité en offrant du rêve aux enfants. L’année 2016 est placée sous le signe de l'opération : « 1 partenaire, 1 action en VIM » afin que l’Association 1000 Sourires aille toujours plus loin dans ses convictions …