Mardi 13 mai, les marmailles au 7ème ciel

Après les contrôles d'usage, la visite exceptionnelle en Véritable Important Marmaille des installations militaires, peut commencer.
Sous les «  ordres  » amicales et sympathiques du Caporal-chef Nathalie Lampin, les petits Réunionnais investissent à bord d'un bus, l'immense terrain d'aviation du Robinson, ses six cent hectares et ses quatorze kilomètres de périphérie regroupant différentes unités.Après les contrôles d'usage, la visite exceptionnelle en Véritable Important Marmaille des installations militaires, peut commencer.
Sous les «  ordres  » amicales et sympathiques du Caporal-chef Nathalie Lampin, les petits Réunionnais investissent à bord d'un bus, l'immense terrain d'aviation du Robinson, ses six cent hectares et ses quatorze kilomètres de périphérie regroupant différentes unités.

Les voilà partis à la rencontre des professionnels, des passionnés.
Première escale, la fauconnerie destinée à éviter les collisions entre les oiseaux et les avions. Aigles, éperviers, buse et autres faucons ont vite fait de fasciner les enfants.
 

Quelques instants plus tard, ils se retrouvent au chenil, bâtiment regroupant la meute de chiens qui participent à la protection de la base. On y retrouve deux catégories de chiens  : ceux destinés à la patrouille destinée à l'intervention et l'attaque, et ceux formés au dépistage de stupéfiants ou recherche d'explosifs. Parmi eux, des bergers malinois en grande partie, réputés pour son côté sportif et apprécié par conséquent pour sa rapidité. A leurs côtés, quelques Terre Neuve, des berges hollandais et allemands. Après avoir découvert tout le matériel de dressage, ils seront aux premiers loges d'un entraînement qui ne laissent personne indifférent.

A la sortie d'un déjeuner à la table du Commandant de la Base, le Colonel Jérôme Bellanger en personne qui s'est rappelé au bon souvenir de l'île (il a été souvent en visite pour voir sa famille basée à l'Entre-Deux), les petits privilégiés vont s'émerveiller face et même à l'intérieur du fleuron de l'armée de l'air, la technologique de pointe  : le Rafale. La BA 114 en regroupe une cinquantaine ayant pour mission de participer à la protection de l’espace aérien nation al 24h/24 et 365 jours par an.

Nouvellement promu au grade de chef de patrouille, le Tamponnais Sébastien Nativel joue aux guides pour ses «  petits frères  » de l'île. Installé depuis trois ans à Saint-Dizier, le célèbre pilote de chasse est un exemple de gentillesse et d'humilité, un modèle à suivre pour les tous petits Réunionnais.

«  J'ai vécu un moment de partage très intense. Ce sont des instants de plaisir en compagnie des marmailles de mon île qui me font chaud au cœur", dira-t-il, après avoir permis aux enfants de voir, toucher et même s'installer dans le Rafale. "J'espère que cette journée suscitera des vocations. Cette passion, je l'ai eu tout petit, a expliqué la fierté réunionnaise, de 34 ans, alias «  Babouk  » dans les airs. Mon grand-frère me mettait souvent devant des films d'avion. Il paraît que ça me calmait bien. (rires) Top Gun par exemple, a été au départ de tout. Mais le déclic a été la venue des Mirages F1 en provenance de Djibouti dans le cadre de l'opération Géranium. Quand j'ai vu ces avions dans le ciel réunionnais, il n'y avait plus de doute pour moi. Je voulais devenir pilote de chasse." Avec beaucoup de travail, son rêve est devenu réalité.

C'est avec beaucoup d'enthousiasme et de cœur que le Commandant de la Base Aérienne 113 de Saint-Dizier, Jérôme Bellanger, a accueilli les enfants de la 150e opération de 1000 Sourires. Un moment de partage unique apprécié aussi bien par les marmailles que par le Colonel très attaché à l'île où vit une partie de sa famille, du côté de l'Entre-Deux. Les nombreux produits locaux ramenés par Ibrahim Ingar et sa troupe, l'ont fait chaud au cœur.

Colonel, qu'est-ce que cela représente pour vous la venue de petits Réunionnais chez vous pour voir les Rafale, la Fauconnerie ou encore le Chenil ?

Jérôme Bellanger : "Ca me fait extrêmement plaisir d'accueillir des enfants, encore plus des Réunionnais car j'ai de la famille dans l'île. Par conséquent, une partie de mon cœur est réunionnais.

Pensez-vous qu'une telle visite puisse faire naître des vocations ?

En ce qui me concerne, la vocation est née à l'âge de dix ans. Quand on se retrouve face à de telles machines, avec une telle puissance, qui donnent la possibilité de tutoyer le ciel bleu, on se dit pourquoi pas accomplir le plus vieux rêve de l'homme, à savoir voler. Surtout sur un Rafale, une machine à la pointe de la technologie, le fleuron de l'armée de l'air, mais aussi le plus bel avion de chasse au monde.

L'Île de la Réunion a reçu la visite de Rafale récemment qui pour des soucis techniques, y est toujours. Va-t-il rester encore longtemps ?

Malheureusement il ne va pas rester longtemps car on aimerait bien le récupérer. On est très heureux que le Rafale ait pu venir à la Réunion et qui sait justement, peut-être susciter quelques vocations auprès des jeunes Réunionnais."