"S'envoler vers le Rêve ..."
Jour 4 :Une journée citoyenne inoubliable
avec les marins-pompiers de Marseille


Jeudi 9 mai 2019, les neuf petits saint-paulois parrainés par 1000 Sourires entament leur seconde journée citoyenne. Après la visite de la Base Aérienne 701 de Salon-de-Provence, pendant une démonstration de la patrouille de France, et une journée sportive à l’OM Campus, les Very Important Marmailles ont été invités à passer une journée en immersion avec les marins-pompiers de Marseille. Ils ont été accueillis par le service de communication, qui les a accompagné toute la journée.


Images France Ô et Réunion la première _samedi 18 mai 2019

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La matinée débute par une visite du Centre d’Incendie et de secours (CIS) Valbarelle, dans le 11e arrondissement de Marseille. L’occasion pour les marmailles d’en apprendre davantage sur les marins-pompiers de Marseille. “Nous sommes au total 1200 marins-pompiers à Marseille, répartis sur 17 caserne. Notre différence, c’est que nous sommes des militaires. Nous faisons partie de la marine nationale”, explique Rémi, Second maître.


D’ailleurs, après avoir évoqué son grade, le Second maître en profite pour évoquer la question avec les enfants. Nous avons tous des grades, de l’adjoint au matelot, et à ces grades correspondent des fonctions”. Au cours de la matinée, les enfants seront notamment accompagnés par Pierre, maître principal et Romain maître, tous les deux du service de communication, ou encore Christophe, Adjoint au chef de centre, William, quartier maître au centre.

Ici, nous faisons entre 20 à 30 interventions par jour, continue Rémi. Tout commence avec les appels qui arrivent au standard. C’est le premier élément de la chaîne des secours, et il a aussi un rôle de vigilance. Quand quelqu’un fait le 18 ou le 112, les personnes tombent sur un centre d’appel, qui les redirige ensuite ici si cela nous concerne. Et pour nous signaler que l’on doit partir en intervention, une sonnerie retentit. Alors ne soyez pas surpris si pendant la visite, vous entendez une sonnerie et que vous voyez une personne partir rapidement !”


Rémi évoque également le déroulement de ses gardes aux enfants, curieux de savoir à quoi le quotidien d’un pompier peut ressembler. “Nous avons un régime de travail de 24 heurs de garde, mais la nuit, entre minuit et 6h, nous sommes dans des chambres, au centre. Nous pouvons donc dormir, si nous ne sommes pas appelés pour une intervention”. Hors intervention, le Second-maître leur montre les espaces de convivialité où se retrouvent les marins-pompiers, comme la salle de sport ou le réfectoire. C’est dans la salle de divertissement qu’une petite collation attend les marmailles.


Ambulance, grande échelle et lance à incendie

Après la collation, les choses sérieuses commencent. Les petits pompiers d’un jour découvrent l’intérieur d’une ambulance. “C’est l’un des camions qui sort le plus, détaille le second maître Rémi. 80% des interventions sont des départs d’ambulance”.

Puis les petits saint-paulois découvrent un autre engin mythique : l’échelle, qui peut grimper jusqu’à 32 mètres, avec une inclinaison maximale de 70 degrés. “Même si on a pas le vertige, ça fait bizarre de se retrouver là-haut quand même”, prévient Pierre. Les enfants, eux, n’ont qu’une hâte : tenter l’expérience ! Par petits groupes, ils grimpent tous, après avoir été équipé avec un casque. Certains tremblent un peu au moment de prendre place, alors que d’autres disent fièrement ne pas avoir le vertige. Mais tous sont émerveillés de pouvoir admirer Marseille du haut de cette grande échelle. “C’était trop beau, et je n’ai même pas eu peur”, raconte Kris, en descendant de l’engin.


Place ensuite à la manipulation de la lance à incendie. “Attention, c’est lourd”, prévient William. En effet, au moment où l’eau sort de la lance, le petit Allan a un léger mouvement de recul qui lui fait lâcher un “Oh” de surprise. Mais très vite, les marmailles sont très à l’aise et s’affrontent pour savoir qui sera capable de faire tomber un plot placé par les marins-pompiers le plus rapidement possible.

Après ces activités fortes en émotions, les estomacs se creusent et il est temps de prendre la direction de la base de Plombières, où les petits Réunionnais sont attendus pour le repas. Au menu du jour, c’est barbecue, dans une ambiance très conviviale.


De vrais petits soldats du feu

L’après-midi, les marmailles arrivent au Centre d’Entraînement aux techniques d’incendie et de Sauvetage (CETIS). “C’est ici que les marins-pompiers s’entraînent à mettre et éteindre le feu. Vous voyez des bâtiments, une maquette de voiture ou même une maquette de bateau, qui nous sert pour nos exercices en conditions réelles”, explique Yohan, qui accompagne les marmailles pour les ateliers de l’après-midi.


C’est dans cette aire de manoeuvre que les petits pompiers en herbe vont apprendre à utiliser des extincteurs. Equipés comme de vrais soldats du feu, avec la veste, le casque ou encore les gants, ils apprennent à manipuler un extincteur à eau et un second, qui “fait de la neige carbonique”, détaille Yohan. Chacun leur tour, aidés de Yohan, ils se dirigent vers les flammes et réussissent tous à maîtriser le feu. “Je suis trop content de savoir éteindre un incendie”, confie Mérouane, qui veut devenir pompier plus tard. D’ailleurs, si le matin il était le seul à déclarer vouloir en faire son métier un jour, à la fin de la journée, ses petits camarades veulent maintenant tous devenir pompiers ! “Si vous voulez rejoindre les marins-pompiers, je n’ai qu’un conseil à vous donner: il faut travailler à l’école et faire du sport”, conclut Yohan, au moment de saluer les enfants.

Si nous avons pu faire naître des vocations, ou en tout cas leur donner envie de persévérer pour réaliser leurs rêves plus tard, c’est tout ce qui compte pour nous”, souligne Ibrahim Ingar, président de l’association 1000 Sourires.


Vendredi 10 Mai 2019
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