S'envoler vers le Rêve ... à Marseille, Nice, Monaco et Salon de Provence : les Mots du Président et des parrains de l'opération

"Fédérer les bonnes volontés pour le bonheur des enfants"

« Je tiens  à remercier tous les partenaires et chefs d’entreprises à la Réunion et en Métropole qui se sont mobilisés pour la mise en place de cette opération exceptionnelle. Je remercie également le Fonds de dotation OM attitude, nos parrains Fabrice Abriel et Jérémy Morel qui vont permettre à nos marmailles de découvrir les coulisses d'un club de Ligue 1 de football.
A mon échelle, je ne fais que fédérer les bonnes volontés autour de moi, et chacun à sa manière contribue à la réussite de ce projet un peu fou.
Grâce à vous tous, ces 9 petits saint-paulois qui n'ont jamais pris l'avion, vont pouvoir vivre en Métropole, un séjour en V.I.M. (Very Important Marmaille) qu’ils ne seront pas près d’oublier. Ils vont toucher du doigt ce qu’ils ont l’habitude de voir à la télévision.
Ils vont rêver, et rapporter dans leurs valises des souvenirs qui leur donneront de la force, une force qui leur permettra probablement de croire en leur avenir. Et cela, ça n’a pas de prix.»
 
Merci de me permettre de poursuivre auprès des enfants de la Réunion l’engagement bénévole que j’ai commencé voilà plus de dix ans.

 
"Une fierté de parrainer les enfants de la Réunion"
 
 
Qu'est-ce qui vous a conduit à ouvrir les portes de l'Olympique de Marseille aux petits Réunionnais de  1000 Sourires?
 
Jérémy Morel : "Tout est parti de Fabrice Abriel qui en tant que parrain m'a vanté les mérites de l'association. Il est indéniable qu'elle véhicule des valeurs fondamentales qui ne laissent personne insensibles. Au regard du bel investissement pour l'association de Fabrice que je connais depuis des années puisque nous avons évolué ensemble à Lorient, je ne pouvais qu'avoir confiance en 1000 Sourires. Forcément, quand il m'a demandé si j'étais prêt à les parrainer sur quelques opérations à Marseille et notamment les servir de guide à l'OM, je n'ai pas hésité. Dans la foulée, j'ai rencontré Ibrahim Ingar à Marseille pour confirmer mon engagement. Je trouve magnifique de pouvoir offrir aux enfants de si beaux moments de bonheur.
 
 
Même si depuis vous avez réalisé votre rêve de devenir footballeur professionnel, on imagine que vous auriez aimé goûter à si un beau voyage durant votre jeunesse.
 
Absolument. Avoir la chance de venir au Vélodrome et de rencontrer les "stars" de l'OM à la Commanderie, quand on est gamin, c'est exceptionnel. Aujourd'hui, ces petits Réunionnais qui n'ont jamais pris l'avion, doivent être tout excités à l'idée de gouter à de si belles aventures. Ils ont de la chance d'avoir une association comme  1000 Sourires pour les parrainer.
 
Quel programme réservez-vous aux marmailles durant leur séjour à Marseille ?
 
Ma mission première est de sensibiliser un maximum de collègues pour qu'ils viennent à la rencontre des petits Réunionnais. Il faut que les jeunes croisent un maximum de pros pour qu'ils en aient plein les yeux. On fera tout pour les régaler.
 
Qu'est-ce qui vous a amené à vous engager en qualité de parrain de l'association ?
 
 1000 Sourires, c'est la Réunion, l'île dont je suis originaire. C'est important pour moi. Et l'idée de donner du bonheur aux enfants me convient. Encore plus lorsque ce sont des marmailles qui en ont forcément besoin. Ils ne sont pas dans la joie au quotidien, on a réellement envie de les faire plaisir. On va s'y attacher pour les neuf petits veinards que je vais rencontrer et peut-être d'autres dans les années à venir. Tout était réuni pour que j'intègre cette association d'autant qu'elle véhicule des valeurs qui collent parfaitement à ma façon de voir les choses. C'est avec plaisir que j'apporte ma pierre à l'édifice, au travail remarquable que réalise Ibrahim Ingar et sa petite équipe de bénévoles depuis de nombreuses années pour les marmailles. C'est une véritable fierté pour moi de parrainer les enfants de la Réunion."
 

 
"Important d'être solidaire et de partager de vraies valeurs"
 
"Fabrice, après avoir accueilli des petits footballeurs réunionnais à Marseille en 2011, vous remettez le couvert cette année...
 
Je me souviens qu'en 2011 lorsque l'association avait amené douze petits footballeurs réunionnais à Marseille, on se disait avec Ibrahim (Ingar) qu'il serait compliqué de rééditer une telle performance. « 1000 Sourires» avait placé la barre très haut. Deux ans plus tard, après d'autres opérations, nous sommes vraiment heureux de permettre à neuf marmailles de quitter leur île pour une aventure unique en Métropole. Je suis fier que le projet aboutisse car pour avoir été confronté à cette situation durant ma jeunesse, je sais le bonheur qu'un voyage peut procurer à un marmaille.
 
Marseille est toujours au coeur des réjouissances, mais pas seulement. Nice et Monaco intègrent le programme.
 
Le fait que j'évolue à Nice aujourd'hui, permet de voir autre chose. Avec les palmiers et les cocotiers, les enfants vont avoir l'impression d'être à la Réunion. Ils vont retrouver des repères. Cela peut leur donner envie d'y revenir plus tard pour faire carrière, dans n'importe quel domaine. En attendant, ces passionnés du ballon rond vont avoir la chance d’approcher au plus près des footballeurs professionnels, que ce soit à Nice ou à Marseille. Ils assisteront à une rencontre de Ligue 1, c'est magnifique. Et ils visiteront enfin la prestigieuse Principauté monégasque. Un voyage de rêve.
 
 
 
 
 
Depuis 2010 vous oeuvrez sans relâche pour 1000 Sourires, qu'est-ce qui vous motive toujours ?
 
Aujourd'hui et encore plus qu'avant, c'est important pour moi d'être solidaire, de partager de vraies valeurs et surtout essayer de transmettre aux plus jeunes tout ce que le football m'a apporté. Tout en étant en Métropole, j'essaie de faire le maximum pour la Réunion. C'est ma façon de garder un lien permanent avec mon île. C'est très important pour moi. Et c'est pour cette raison, que de rentrer à la Réunion à la fin de chaque saison, fait partie de mes priorités. C'est l'occasion de pouvoir fairre encore des actions avec les enfants de l'île.
 
 
Les enfants de la Réunion peuvent compter sur vous pour les guider durant leur séjour en Métropole ?
 
Je ferai le maximum pour passer le maximum de temps avec eux. Pour être parent de deux enfants, je sais qu'il n'y a rien de plus extraordinaire que le sourire d'un enfant. Un enfant incarne l'innocence, l'avenir, c'est plein de promesses. Commencer la vie par des sourires, c'est extrêmement important. Comme connaître de belles choses rapidement dans sa vie sans connaître trop la galère. On essaie d'apporter notre contribution à ce niveau.


 
 
 
 
 
Comment l'association parvient-elle à sortir des opérations aussi fortes  chaque année  ?

On n'est pas une fondation qui récolte beaucoup d'argents. Dans une association, c'est le coeur qui parle. Ce n'est pas facile car c'est un combat permanent qu'Ibrahim Ingar mène auprès des différents partenaires pour la réalisation des opérations. Heureusement qu'il y a toujours des personnes qui comprennent les valeurs véhiculées par l'association. Et ça, c'est magnifique. Il faut tirer un coup de chapeau aux sponsors fidèles et j'incite ceux qui hésitent encore, à nous rejoindre. 
 
 
Après Guillaume Hoarau, Dimitri Payet, Benoît Trémoulinas, Vincent Acapandié et William Gros, c'est au tour de Jérémy Morel de se mobiliser pour 1000 Sourires, encore une fois la solidarité kréopolitaine a marché.
 
Oui et je trouve exceptionnelle l'attitude que les joueurs ont à se mobiliser pour les associations. C'est vraiment propre et particulier aux Réunionnais de se soutenir comme ça, sans les formes. Ils ont une confiance inouïe qui les fait venir sans réfléchir dans l'association que ce soit de manière éphémère ou pour une longue durée
On aime s'investir pour notre île et on aime le partage. Nous sommes très attaché au côté familial et fraternel, l'esprit réunionnais en somme.Jérémy (Morel) va intégrer tranquillement l'association."
 

 
"Des moments magiques"
 
 Comment ne pas être surprise par le programme concocté par Ibrahim Ingar pour les marmailles défavorisés de Saint-Paul, ma ville d'origine? Un programme trop beau pour être vrai... et pourtant Ibrahim Ingar l'a organisé et les enfants vont vivre un rêve éveillé. Ils ne réaliseront sans doute pas la chance exceptionnelle qu'ils ont de vivre ces moments magiques.
 
Bravo à Ibrahim pour ce qu'il fait pour des enfants qui ne pourraient jamais se permettre de tels voyages, bravo également pour toutes les actions menées à La Réunion, et en tant que Marraine de 1000 Sourires, je ne peux que me réjouir du bonheur apporté aux enfants et à leur famille. J'aurai moi aussi la chance d'accompagner les enfants pendant quelques jours lors de ce déplacement en métropole, et je vais certainement en profiter autant qu'eux!
 
 
 
 
 

"Transmettre les valeurs aux enfants »
 
 
Pourquoi avez vous accepté de vous engager en tant que parrain  d'honneur auprès de 1000 sourires ?
 
J’ai eu l’occasion de participer à plusieurs opérations, et j’ai beaucoup aimé ce que fait Ibrahim Ingar pour les enfants, et la façon dont il le fait. Il fait vraiment plaisir aux enfants, et cela se voit.
 
 
 
Que souhaitez vous transmettre aux enfants que vous allez parrainer ?
 
Avant tout ma passion pour l’aéronautique, et la mécanique des avions. Je suis tombé dedans tout petit, et cela continue de m’animer. Lors de cette journée exceptionnelle que nous allons passer tous ensemble à Salon pour les 60 ans de la Patrouille de France, j’espère pouvoir montrer les aéronefs de près aux enfants. Ce n’est pas souvent qu’on peut les approcher d’aussi près, j’espère donc pouvoir faire partager cela aux enfants. Leur expliquer ce qu’est un avion de chasse, leur transmettre les valeurs militaires qui sont les miennes, comme par exemple la rigueur, le service, et aussi la façon de travailler dans la mécanique avion.
 
 
 
 
Qu’est ce que cette expérience de parrain va vous apporter ?
 
 
Je vais probablement être heureux de faire connaître mon métier, et pourquoi pas susciter des vocations auprès des enfants. L’armée est un milieu assez fermé vu de l’extérieur, alors justement, j’espère rendre cela plus accessible. Cela me fait vraiment plaisir de partager ma passion avec des petits réunionnais, car j’ai quitté l’île à 18 ans, après mon bac, et peut être que je vais donner envie à d’autres de faire de même….