Andy, Aimeric, Johan, Jonathan, Corentin, Alexandre, Idris, Ismaël et Franck ont été accueillis au siège de SAF Hélicoptères dès le début de la matinée. La société est propriétaire d’Hélilagon, fidèle partenaire de l’association 1000 Sourires depuis sa création. En plus de proposer vente et location d’hélicoptères et d’avions, elle possède également deux simulateurs de pilotage ultra-performants. Chacun d’entre eux reproduit la boucle de vol d’un appareil dans son intégralité. Le premier s’est calqué sur le système d’un EC135 et le second sur celui d’un « Écureuil ». Ce dernier n’est disponible qu’en deux exemplaires dans le monde entier. L’un se situe à Albertville et l’autre aux États-Unis. « Ces appareils valent entre 3 et 4 millions d’euros. Pour une demi-heure de simulation, il faut compter 250 euros.
Ces simulateurs professionnels de vol sont d’ordinaire utilisés par des clients du monde entier. Ils viennent spécialement pour s’y entraîner » indique Christophe Rosset, président de SAF Hélicoptères. Les pilotes viennent s’entraîner en créant des situations « avec des scénarios d’accidents par exemple » indique Cindy Rosset, responsable administrative.
Canadiens, Italiens, Australiens, Russes… ils viennent des quatre coins du monde pour en profiter. Sans enfants ! Car aucun petit n’est accepté à bord des simulateurs. À l’exception des neuf petits veinards. Chacun leur tour, ils ont pu se saisir des commandes et se prendre pour les pilotes, accompagnés de leurs moniteurs Thomas et Julien.
- La journée inoubliable s’est poursuivie dans les airs -
Au coeur de l’appareil, ils ont été plongés dans une immersion totale grâce à des écrans diffusant les paysages en haute définition. Ils ont pu apprendre les rudiments des techniques du décollage et de l’atterrissage et ont ainsi reçu leur attestation d’initiation au pilotage d’hélicoptère sur simulateur de vol.
Mais la journée inoubliable ne s’est pas arrêtée là. Les marmailles se sont ensuite rendus à l’aérodrome, afin de profiter de leur baptême des airs avec le pilote Thierry Bergeret.
« J’ai rencontré Ibrahim Ingar à la Réunion et je lui ai proposé de venir nous voir en France parce que j’ai trouvé son action et ses initiatives particulièrement bonnes. J’avais également la volonté de construire des échanges entre la Métropole et l’île, plus précisément avec Saint-Paul. C’est la première fois que l’on accueille l’association chez nous, à Albertville » précise Christophe Rosset. Entre simulation de pilotage et baptême des airs, la journée aura sans doute fait naître quelques vocations.