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« C’est la 304ème opération de 1000 Sourires. Aujourd’hui, samedi 23 mars 2024, nous amenons une trentaine d’enfants. Il y a 15 jours, nous avions emmené des marmailles au Palm Hotel & Spa à Petite île, ici nous sommes dans un tout autre décor. Ils ont pris le bus ce matin, mais ils ne savent pas du tout le contenu de la journée ! », explique Ibrahim Ingar, président - fondateur de 1000 Sourires. « On va leur offrir des activités liées à l’environnement, à la nature. Ils vont apprendre à découvrir le Brûlé à travers l’écrit, notamment les devinettes, mais aussi le jardinage », renchérit Dominique Dambreville, directrice du CLAC.
À la découverte du conte Le Voile de la Mariée
Après un copieux petit-déjeuner : bonbons miel, bonbons cravate, bonbons millet qui ont ravi les papilles, les enfants se sont installés pour découvrir le conte du Voile de la Mariée, écrit par Dominique Dambreville en personne. Émerveillés, ils ne perdent pas une miette de l’histoire racontée avec passion par son auteure et la professeure Evelyne Glière. « Je n’avais jamais entendu parler de légendes autour de cette cascade, encore moins l’histoire de Lara et Damien », nous raconte Théo, qui a écouté attentivement les deux conteuses et pourra désormais la raconter à son tour
Trois ateliers autour de la culture créole ....
La matinée s’est poursuivie avec trois ateliers visant à véhiculer la culture créole aux enfants : un atelier cuisine, un atelier sirandane et un atelier floral.
Animé par Evelyne Glière, l’atelier sirandane fait travailler l’imagination des marmailles. Ils doivent répondre à ces devinettes : « Kossa un chose ? Ti corps, gros tête ? » Après quelques indices, l’un des enfants finit par trouver la bonne réponse : « un champignon ! »
Avec la fleuriste Denise Poleya, nos petits apprentis découvrent une tradition du Brûlé : la réalisation du bouquet la tête. « La clé pour réussir, c’est de bien serrer les fleurs entre elles », explique l’experte aux enfants soucieux de contribuer au résultat final.
Et on ne peut pas parler de culture créole sans parler de nourriture. Un groupe d’enfants s’attelle à la réalisation d’un gâteau ti-son et gâteau patate. « J’ai l’habitude de faire des gâteaux chez moi alors c’est un plaisir de mettre la main à la pâte », se réjouit Lauhéna.
Et on ne peut pas parler de culture créole sans parler de nourriture. Un groupe d’enfants s’attelle à la réalisation d’un gâteau ti-son et gâteau patate. « J’ai l’habitude de faire des gâteaux chez moi alors c’est un plaisir de mettre la main à la pâte », se réjouit Lauhéna.
Les marmailles de l’Association plantent le bois rouge de 1000 Sourires au CLAC
La matinée s’est clôturée par une action symbolique : les enfants ont planté un bois rouge 1000 Sourires au CLAC. « Il faudra plusieurs dizaines d’années pour que ce Bois Rouge grandisse, vous pourrez revenir voir le résultat », explique Evelyne Glière à son jeune public. Pour Jade 9 ans, c’était une très belle expérience d’autant que les marmailles ont ensuite eu la chance de mettre une plante en pot qu’ils pourront ramener chez eux. Ces derniers ont le choix entre le romarin, l’efferalgan et la plante araignée. « L’activité que j’ai préféré, c’était de planter », nous explique Inaya 10 ans avant d’échanger avec ses amies sur les plantes qu’elle voit autour d’elles.
Cette matinée riche en découvertes a creusé l’appétit des enfants, qui partagent un repas avec les hôtes du jour. L’occasion pour tous d’échanger d’avantage ! Evelyne Glière convie ensuite les enfants sous un kiosque pour leur raconter l’histoire de la chanson de Luc Donat « Ti Angelo », un vendeur du Brûlé, avant qu’ils entonnent tous ensemble le refrain. La journée au Centre de Lecture s’est clôturée par la dégustation du gâteau qu’ils ont préparé plus tôt dans la journée.
Toutes ces activités ont fait découvrir aux enfants plusieurs aspects de la culture créole et leur ont permis d’en savoir plus sur le village du Brûlé qui est chargé d’histoires. Les enfants ressortent de cette journée avec de belles anecdotes à raconter. L’objectif est donc rempli pour Dominique Dambreville ! « Pour la petite histoire, c’est grâce à elle qu’on a trouvé le nom de 1000 Sourires », se remémore le président Ibrahim Ingar, qui a fondé l’association en juin 2006. Depuis, celle-ci n’a cessé de mettre le sourire aux lèvres des enfants !