Fabrice Abriel, ambassadeur de la Réunion

"Grâce à nos sportifs de haut niveau, nous sommes dignement représentés en dehors de notre île. Nous sommes fiers d’avoir un Réunionnais comme toi qui répond parfaitement aux trois commandements de la charte d’ambassadeur à la Réunion." L’hommage est signé Patrick Serveaux de l’IRT, le mardi 11 juin au Lux Hôtel, quelques instants avant de remettre à Fabrice Abriel son diplôme d’ambassadeur. Le parrain de 1000 Sourires rejoint ainsi Guillaume Hoarau, Jackson Richardson, Daniel Narcisse, Jérémy Florès et autre David Hauss parmi les sportifs devenus ambassadeur de l'île.

 "J’ai remporté quelques trophées et non des moindres, mais cette distinction est peut-être la plus dure à avoir. Elle représente une valeur énorme à mes yeux." Né à Suresnes il y a 34 ans, Abriel fait partie de la belle colonie de Réunionnais de cœur qui font la promotion de la destination Réunion, en métropole et ailleurs. "Ce titre officialise encore plus les liens que j’ai avec l’île de naissance de mes parents. Depuis mon jeune âge, la Réunion est devenue un passage incontournable pour moi, et désormais pour tous ceux que je côtoie."

"Faire connaître", "faire aimer" et "faire adopter" pour reprendre les devoirs de l’ambassadeur, Abriel les accomplissait bien avant de recevoir le fameux diplôme. Avec 266 matches de Ligue 1 au compteur, et plus de 200 en Ligue 2, le milieu de terrain de l'OGC Nice, champion de France avec l'Olympique de Marseille en 2010, est aussi honoré pour ses belles actions en faveur de l’association 1000 Sourires. Et son investissement auprès d’Ibrahim Ingar n’est pas prêt de s’arrêter. "Au contraire, le fait d’être ambassadeur va m’aider à continuer tous les projets que j’ai entrepris jusqu’ici avec l’association." Avec Abriel, il va falloir s’attendre à ce que "l’île bouge intensément, sourit-il. 

C’est sûr que je ne vais pas rester les bras croisés. J’espère que j’aurais le soutien qu’il faut. J’ai beaucoup d’idées et la Réunion a tous les atouts pour accueillir l’extérieur", dit-il, touché et fier d’avoir été honoré par le comité du tourisme." C’est comme pour le Bac, c’est après le diplôme que les choses sérieuses commencent.