1000 Sourires et SFR font perdurer l’espoir en contribuant à la recherche


Cette année encore SFR, le partenaire historique de l’Association 1000 Sourires présidée par Ibrahim INGAR, s’investit dans la recherche médicale en faisant un nouveau don, bien plus que symbolique, aux services de recherches de la Réunion.


Ibrahim Ingar, président de l'association 1000 Sourires , Marine Vaujany , chargée sponsoring SFR , Fabrice Abriel, mileu OGC Nice et parrain de l'association 1000 Sourires, Docteur François Cartault , chef du service de génétique du CHU de Bellepierre, Bertrand Guillot, président de SRR, David Le Spegagne, Directeur Adjoint à la DRH du CHU

Ce chèque de 5 000 Euros, sera utilisé directement par les équipes de chercheurs du Docteur François CARTAULT au CHU de Bellepierre, pour mieux comprendre et diagnostiquer les anomalies génétiques, ou chromosomiques responsables de maladies frappant le plus souvent les nouveaux nés, enfants, de façon « irréversibles »…

17h30. Tous les acteurs de cette nouvelle opération ont répondu à l’appel de 1000 Sourires. Il est important que les partenaires se retrouvent, pour marquer les actes et parler de l’avenir…


C’est au sein du service de cytogénétique du CHU «  Félix Guyon » de Bellepierre, que ce nouveau chèque de 5 000 Euros est remis au Docteur François CARTAULT, Chef du service de génétique au Centre Hospitalier Universitaire.

 


Pour la société SRR, « s’il ne devait nous rester qu’un partenariat, ça serait celui-là ! »

Le regard vif, Bertrand GUILLOT, le président de la SRR, la Société Réunionnaise de Téléphonie Mobile explique que « s’il ne devait leur rester qu’un partenariat, ça serait celui-là »

«  Depuis notre existence sur l’île il y a plus de 15ans, nous avons toujours eu à cœur d’aider les réunionnais dans leur quotidien. Les aider à mieux communiquer, mais surtout à coordonner les différentes actions de la population. Voilà plus de de 10 ans que nous avons décidé de soutenir les combats d'Ibrahim Ingar président de l' association 1000 Sourires , de nous engager dans les travaux du Docteur François CARTAULT avec ses équipes,et cela va se poursuivre. Il est en effet est vraiment agréable d’aider des gens qui s’investissent réellement, qui travaillent de façon soutenue, pour aider les individus. C’est surtout pour nous l’occasion de reverser une partie de l’argent de nos abonnés aux réunionnais qui en ont le plus besoin ».

A ses côtés, Marine VAUJANY Responsable du pôle évènementiel du réseau SRR, prend également à coeur sa mission de partenaire dans le domaine  . Après des années de présence au sein de la société, c’est pour elle plus que significatif d’être présente sur de telles opérations. Une présence marquée d’un geste fort, et aussi remarqué car synonyme de pérennité.



 

 


L’appel du cœur de Fabrice ABRIEL : « Même si faut aller à Mafate, pour faire avancé une association comme celle-là mi sa va ! »

Malgré ses courtes vacances sur l’île, Fabrice ABRIEL, milieu de l'OGC Nice Ligue 1 de Football, est également présent, en qualité de parrain de l'association depuis plusieurs années. Le footballeur très apprécié du public réunionnais, à peine de retour sur son île natale , ne manquerait aucun de ces rendez-vous à l‘entendre. «C’est vrai que je vis en France métropolitaine, j’y travaille, mais mon cœur lui n’a jamais quitté la Réunion. Alors, lorsque j’ai la moindre occasion d’intervenir, de participer activement pour aider ceux qui en ont besoin, je le fais ». Une façon indéniable pour le parrain de rappeler l’intérêt très particulier qu’il porte au travail des bénévole de l’association, créée en juin 2006. « Si nous sommes là, que l’association touche de plus en plus de monde, que les partenaires suivent depuis maintenant sept ans, c’est qu’ils partagent nos valeurs et qu'ils savent ou va leur argent ! »


L’argent c’est justement LE problème en termes de recherches génétiques.

« Le problème de la recherche, est que nous avons toujours besoin de moyens. C’est domaine ou les crédits alloués, le sont pour un projet, mais ils ne sont signés que pour 2 ou 3 ans. Nous n’avons pas réellement de budget de fonctionnement. Il est certain que depuis que le Centre Hospitalier est devenu Centre Hospitalier Universitaire, la recherche est par définition l’un des axes de travail les plus forts de l'établissement.» explique le Docteur Cartault.

Mais les moyens requis concernent surtout les petits consommables, les produits réactifs. En biologie moléculaire, les coûts sont forcément excessifs.

« Il faut souligner que puisque nous sommes à la Réunion, nous avons à prendre en compte, les conditions d’acheminement, car ce sont souvent des produits congelés, sans compter les taxes d’Octroi de Mer…C’est un secteur particulièrement défavorisé ».


 

Dans son service, le Docteur François CARTAULT gère 3 champs de compétences :

Les recherches sur les anomalies chromosomiques, telles la Trisomie 21, relativement connue du grand public, la trisomie 18, (qui elle ne laisse aucune chances de survie aux nouveaux nés), ou encore les anomalies des chromosomes sexuels

Les recherches sur les anomalies des gènes, permettent d’identifier certaines maladies comme les myopathies, la mucoviscidose, Xeroderma Pigmentosum, ou encore le syndrome R.A.V.I.N.E. se manifestant par des symptômes d’anorexie du nourrisson accompagnée de vomissement. Une maladie observée dans certaines régions reculées entourées de ravines, à la Réunion.

La gestion de la banque d’ADN, qui permet un réel travail dans le diagnostic, la recherche, l’élaboration de possibles thérapies .

De l’argent qui va directement dans l’achat de consommables, de produits réactifs, pour identifier ces différentes maladies rares.

 

 

 


Cette année, le Chef du service de génétique du CHU, a toutes les raisons de renforcer son engouement dans les travaux entrepris depuis des années. « Grâce aux dons d’associations telles 1000 Sourires et son fidèle partenaire SFR, nous avons pu identifier les caractéristiques, les origines de la maladie des enfants de la Lune, qui touche les petits Anjouanais. Nous avons même pu remonter jusqu’à certaines de nos racines au Brésil, là où nous travaillons en partenariat, tant avec des chercheurs, mais aussi avec des historiens… Nous avons surtout pu remonter le temps dans l’apparition de cette maladie, en constatant que nous avons des origines similaires, dans la composition même de notre génome. »


L’enjeu de la recherche : prévenir des maladies rares, pour une espérance de guérison.

Jeannine VELLAYOUDOM, fait partie de la vingtaine de techniciens du Service de Génétique, insiste sur le fait qu’il est plus qu’important d’identifier, grâce aux moyens matériels existants, les maladies qui peuvent toucher les enfants, avant même leurs naissances. « Nous devons être le plus précis possible dans nos analyses, nos interprétations et nos diagnostics. La vie, ou la mort des fœtus peuvent en dépendre…

Depuis plusieurs années, la recherche médicale permet d’identifier les maladies rares, mais n’apporte pas forcément encore toutes les « réponses ». Les diagnostics de certitude ou prénatal, sont donc des étapes sensibles, d’autant que des délais (souvent très courts) doivent strictement être respectés, en termes de résultats. « C’est beaucoup plus acceptable pour les parents atteints de ces maladies de pouvoir au moins y mettre un nom sur les symptômes qui laissent impuissant ; cela leur permet de comprendre ce à quoi ils doivent faire face, et surtout d’être orienter vers le service qui les prendra en charge avec toutes les particularités de la maladie diagnostiquée. »

« Les chercheurs sont certainement les plus frustrés du corps médical souligne le chef du service de génétiques car aujourd’hui encore, ils ne détiennent pas toutes les solutions. Ils y travaillent… »


Dans son service, François CARTAULT concentre par ailleurs ses recherches sur 2 grands axes : L’identification des maladies qui comportent des « spécificités typiquement réunionnaises », Enrichir les données de la banque d’ADN de la Réunion, voire l’élargir dans la zone Océan Indien,

L’objectif est en effet de mieux connaître les mécanismes physiopathologiques de ces maladies génétiques, les communiquer aux meilleurs chercheurs du monde, qui travaillent pour trouver des solutions, des thérapies, des médicaments…


1000 Sourires, c’est plus de 133 opérations réalisées et près de 6000 enfants issus de milieux modestes parrainés depuis sa création en 2006 ou encore plus de 23 000 Euros de dons récoltés et reversés pour la recherche médicale à la Réunion .

L’association est composée de 6 bénévoles.

Ses objectifs : défendre des valeurs de solidarités, d’entraide, en faveur des enfants. Un travail qui s’effectue sur tous les plans que ce soit pour le domaine social, citoyen, sportif, culturel, ou ici… médical.


Lundi 17 Juin 2013
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